Présentation de Rodolphus Lestrange, aristocrate.

Nom : Lestrange.
Prénom : Rodolphus.
Age : 17 ans.

Caractère : Rodolphus est un jeune homme calme et posé. Tous ses actes sont réfléchis et mesurés ; il ne fait rien sur simples coups de tête. En effet, il est effroyablement difficile de l’énerver. Même s’il venait à se disputer, il pourrait très bien débiter des immondices sur un ton monocorde et morne, quoi que glacial. Son intelligence lui a bien souvent dicté des lois métaphysiques et philosophiques auxquelles il obéit avec entrain. Oui, Rodolphus aime la profondeur d’esprit. Il est d’ailleurs orgueilleux ; fier de sa personne.
Si une âme errante et pathétique venait à chercher des ennuis en côtoyant le jeune homme, elle ne repartira jamais déçue. Outre son flegme usuel, il sait parfaitement se débarrasser des importuns, de manière plus ou moins catholique. Il sait être tranchant et mauvais, sans aucun scrupule ou regret. Paradoxalement, ses ami(e)s proches savent qu’il peut être une personne affable et plaisante. Lunatique, il peut changer d’humeur à n’importe quel moment, dans n’importe quelle situation. Rodolphus est le jour et la nuit à lui tout seul, ce qui peut plaire… comme profondément déplaire.

Physique : D’un point de vue physiologique, l’apparence de Rodolphus reflète bien son côté flegmatique. Il est grand, bien bâti. Ses puissants muscles sont une preuve indéniable d’un exercice physique fréquent : il porte une attention particulière à son paraître. Lorsqu’il ne revêtit pas la robe de sorcier de Poudlard, il porte des habits reflétant sa classe sociale. Effectivement, l’aristocratie lui tient à cœur, ce qu’il n’hésite pas à exhiber. Néanmoins, il est bien souvent vêtu de noir. Mystérieux.
Décrivons le visage de Rodolphus. Ses traits sont fins, bien dessinés, criant une certaine noblesse. Ses yeux bleus pâle et le léger renfoncement de ses orbites lui concèdent une expression et un regard pénétrants, lucides et perspicaces. Son teint diaphane offre une aura presque fantomatique à sa peau. Ses cheveux noirs de jais lui tombent jusqu’aux épaules, lisses et toujours bien ordonnés. Il laisse bien souvent sa barbe pousser, illusion « bad boy » contradictoire et énigmatique.

Histoire : Né dans une famille de sang-pur, il fut l’ainé de sa fratrie. Plus tard, Rabastan clôtura la descendance Lestrange. A son aise dans un univers luxueux, sublime opulence de biens et de puissance, il fut éduqué de manière très correcte au manoir Lestrange, splendide demeure au style baroque. Bien vite, son précepteur et ses parents comprirent que leur fils serait un érudit, un être gorgé de connaissance et de culture. Ne désirant en aucun cas un savant pédant en guise de rejeton, son père le prit sous son aile pour lui inculquer des valeurs imprégnées de magie Noire. Ce fut à partir de cet instant que la destinée de Rodolphus Lestrange prit la tournure propre à sa dynastie. On lui apprit l’Art de la magie Noire, les coutumes de l’aristocratie Pure. Ce havre nébuleux le passionna plus que l’Histoire de la magie, ou la botanique, au grand plaisir de ses parents. Rabastan, son frère cadet, suivit ce même parcours, bien que ses facultés intellectuelles fussent moins denses que celle de son frère.
Après sa scolarité dans la prestigieuse école de magie Poudlard – où il réussit ses examens avec succès – nous savons tous que Rodolphus Lestrange partit rejoindre le Seigneur des Ténèbres, pour devenir un des sbires les plus accomplis du Mage Noir. Bellatrix Black, une de ses contemporaines de l’école, devint sa femme peu de temps après sa sortie de Poudlard.

Côté coeur : Rodolphus a bien longtemps méprisé l’amour, bien que de nombreuses demoiselles lui offrirent leurs cœurs éperdus de sentiments passionnés. Ses nombreuses lectures et son esprit philosophe avaient scellé sa capacité à tomber amoureux. Du moins, c’est ce qu’il disait. A vrai dire, il s’est lui-même séquestré dans une armure impassible à l’Amour, pour éviter d’en subir les conséquences. Néanmoins, ceci ne l’empêcha jamais d’avoir des « amourettes » de temps en temps, sans pour autant aimer ses conjointes. Inaccessible, mais finalement pas infaillible.