Dur d'être poursuiveur.

James était perché sur son balai à plusieurs métres de hauteur. Il était à son entraînement de Quidditch. Il faisait plutôt beau, une bonne chose pour un poursuiveur comme lui. Néammoins, il avait la tête ailleurs aujourd'hui. Rogue commençait vraiment à lui taper sur les nerfs. Pourquoi ce serpent ne jouait-il pas au Quidditch ? Il aurait pu le ratatiner à un coup de batte. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Et justement, l'un des batteur vint à sa rencontre.

"James tu m'entends ? Mets-toi en place, on va commencer l'entaînement des poursuiveurs."

James tourna sa tête vers lui, d'un regard vide.

"Ouais j'arrive..."

Pour une fois qui n'était pas coutume, Sirius ne suivait pas l'entrainement de Quidditch avec les autres : en effet, il s'était fait mal la veille au bras en voulant faire le malin avec son balai et les poteaux de but et maintenant, malgré les soins de l'infirmière, il souffrait trop pour jouer son poste habituel de batteur.

Harrison, le batteur remplaçant de l'équipe l'avait donc remplacé et Sirius était maintenant confortablement assis dans la tribune des rouges et or, les pieds sur les bancs devant lui. Avec un sourire amusé, il regardait les joueurs évoluer dans les airs ... et se maudit pour la centième fois d'avoir voulu s'amuser pour épater des filles qui regardaient à attraper le bord de l'un des anneaux des poteaux de Quidditch et de faire le tour en gardant son balai entre les jambes. Vraiment, il pouvait être idiot parfois.

Scrutant l'espace aérien, il vit James, son frère de coeur, voler mollement et l'un des batteurs aller lui dire quelque chose. Mais qu'est-ce qu'il faisait encore ?
Une idée germa dans l'esprit tordu de Sirius qui n'hésitait pas à se montrer ridicule lorsqu'il le voulait. Il se leva, monta sur le banc et commença à sauter dans tous les sens en tirant la langue puis en criant :

- Allez Jamsounet, c'est toi le meilleur !

Bon, au moins, il avait réussi à attirer l'attention de tout le monde sur lui. Et à les faire rigoler. Restait à savoir si cela amuserait James également. Bizarre qu'il ai l'air aussi peu motivé pour faire du Quidditch ! D'habitude, il était plus enthousiaste que ça !

Gaby s'ennuyait fermement et décida donc d'aller vois l'entrainement des Gryffon -Bah oui faut bien s'occuper- Donc elle s'installa dans les tribune, et pour une fois il n'y avait pas ces folles de groupies.

Elle aperçut au loin Sirius qui hurlais :" Allez Jamsounet, c'est toi le meilleur !"
Elle se rapprocha de lui et dit :" Tu n'es pas sur le terrain ? Et je ne savais pas que tu aimais ... aussi les garçon enfin après tous j'en sai rien moi chacun son truc"

Puis elle reparti mine de rien contente d'avoir cessé de s'ennuyait en se moquant de Sirius, à la guerre comme à la guerre.

" Tu n'es pas sur le terrain ? Et je ne savais pas que tu aimais ... aussi les garçon enfin après tous j'en sai rien moi chacun son truc"

La voix d'une fille l'interpella soudain et Sirius cessa de sauter comme un dingue. Comment ça il aimait les garçons ? Zut alors, il n'était pas sorti avec la moitié des filles de Poudlard pour qu'on l'accuse maintenant dans sa cinquième année d'être bi ! Enfin, chacun son truc. En tournant la tête, le Gryffondor vit une jeune fille à sa droite arborant un air narquois avec le blason des Serpentards. Ben voyons, pourquoi n'était-il pas étonné ?

- Si je ne suis pas sur le terrain, ce sont mes affaires et pas les tiennes, répliqua-t-il tranquillement. Et si tu ne comprends pas l'amitié fraternel entre deux personnes, je suis désolé mais je ne peux rien pour toi.

Alala les Serpys ! Ce qu'ils pouvaient être pénibles ! Sirius se rassit sur son banc et se mit à regarder les joueurs de l'équipe de Gryffondor évoluer en formation serré. Oh, une feinte de Porskoff ! Bien faite celle-là.
Le jeune homme regrettait de plus en plus de ne pas pouvoir être sur le terrain. Au moins, il ne se serait pas fait embêter et il aurait pu redonner directement du punch à James (avec une bonne bourrade). Enfin.

Charlie se baladait vers le terrain de Quidditch quand elle aperçus Gabi très énervé parlant à un Mini Sirius penaud...
"Gab's sa va ? "
La jeune fille ne lui adressa qu'un regard furieux et partit.
"Après on se demande pourquoi j'aime pas les autre !"
Ragea-t-elle devant un Sisi mort de rire. Elle se retourna vers lui et dit :
"Rassure-moi je viens pas de dire ça à voix haute ?"

Certainement vexée, la Serpentard tourna les talons et s'en alla, faisant apparaître un sourire narquois sur les lèvres de Sirius. Ce qu'ils pouvaient être susceptible ! Une petite remarque de rien du tout et hop, ils se barraient ! Pfff, on ne pouvait décidément jamais s'amuser avec eux ...

Il continua de regarder ce qu'il se passait quand soudain, la voix d'une autre fille (décidément, c'était l'invasion !) lui parvint aux oreilles. Visiblement, elle devait s'entendre avec la Serpentard qui venait de partir mais Sirius n'entendant aucune réponse, il supposa qu'elle lui avait foutu le vent du siècle. Mort de rire, il rigola d'autant plus que la nouvelle arrivante fit un commentaire sur le pourquoi elle n'aimait pas les autres.

Jetant un coup d'œil vers la jeune fille, il eut la surprise de reconnaître Forsberg, celle qui l'avait coincé dans la salle des Trophées la nuit précédente. Remarque, si elle ne se souvenait plus de ce qu'il s'était passé, cela l'arrangeait bien. Les tonnes de questions sur ses faits et gestes, très peu pour lui.

"Rassure-moi je viens pas de dire ça à voix haute ?"

Sirius ne put empêcher un sourire moqueur d'apparaître sur ses lèvres et il mit ses mains derrière sa tête avant de répondre :

- Tu aurais dû parler encore plus fort, histoire que les autres sur le terrain puissent entendre aussi. Mine de rien, c'est pas facile d'entendre quelque chose quand on vole sur un balai.

Devant sa mine qui se ferma, il éclata de rire.

- Allez, je plaisante. Oui, tu as dis ça à voix haute mais c'est compréhensible, c'est toujours pénible de se prendre un vent.

Charly le regarda comme si il venait de se prendre un cognard dans la figure...
Elle s'assit sans un mots à coté de lui.
Elle observé les joueurs voler avec agilité.
Elle dit sans s'en rendre compte:

"Au fond j'ai toujours rêvé de faire du Quiditch."

Elle regardait toujours le terrain attendant une moquerie, un rire, une réaction.
Les larmes commençaient à couler sur son visage, elle les élimina d'un geste furieux.

Bon, d'accord, maintenant c'était son tour de se prendre des vents de malade. Enfin, elle l'avait dévisagé comme s'il était un ver de vase mais bon. Levant les yeux au ciel, Sirius avait reporté son attention sur les joueurs. Cette fois-ci, ils s'étaient divisés en deux équipes et se faisait un petit match.

Un sourire aux lèvres, le Gryffondor vit James exécuter une magnifique roulade du Paresseux et faire un tir spectaculaire que le gardien n'arriva pas à stopper. Il applaudit avec force. Eh bien, Jamesounet reprenait du poil de la bête, c'était plutôt pas mal !

Soudain, Forsberg qui s'était assise à côté de lui - mais il ne lui avait rien demandé d'abord ! - dis soudain qu'elle avait toujours rêvé de faire du Quidditch. Ce qui intrigua Sirius. Comment ça elle ne pouvait pas en faire ? C'était interdit pour elle ? Parce que normalement, les filles ont aussi le doirt de monter sur un balai et d'y jouer ... à moins que Forsberg ai le vertige. Curieux, Sirius posa la question :

- Pourquoi tu ne peux pas ? C'est interdit pour toi ?

Il vit que des larmes commençaient à couler sur les joues de la jeune fille, ce qui le fit se renfrogner. Allons bon, qu'est-ce qu'il avait encore dit ? Rien de méchant pourtant !
Enfin, il s'agissait d'une fille et comme à chaque fois qu'il se retrouvait face à une qui avait un comportement bizarre, Sirius se dit que l'autre sexe était indéchiffrable et que même avec des livres, il ne les comprendrait jamais.

Elle se tourna vers lui avec un sourire ironique... Il ne la comprenait pas, mais à quoi elle s'attendait, c'était que Sirius Black, le bourreau des cœurs comme il pourrait la comprendre.

"Mini Sirius, je te croyais plus intelligent. Tu me vois moi entrain de joué en équipe."

Il fronça les sourcils et elle gardait toujours les yeux rivé sur lui le détaillant. Était-il différent ? Elle changea de sujet comme si elle voulait oublier.

"Alors tu l'as gagné ton paris ?"

Lorsque Forsberg se tourna vers lui avec un sourire plutôt ironique, Sirius sentit qu'elle allait sortir encore un truc déplaisant. Mais mince alors, il essayait d'être sympa et là, il allait encore s'en prendre plein dans la figure ! Pfff, ça lui apprendrait à tenter d'être gentil avec les filles.

"Mini Sirius, je te croyais plus intelligent. Tu me vois moi entrain de joué en équipe."
- Mini Sirius ? C'est quoi ce surnom à deux balles ?

Prenant une mine boudeuse, le Gryffondor croisa les bras. Nan mais c'était quoi cette habitude de lui donner des surnoms débiles là ? Durant un moment, James s'était obstiné à l'appeler Paty (ce qui était moche à mourir) et ce n'était que lorsque celui-ci s'était mystérieusement réveillé avec les cheveux arc-en-ciel et la langue verte qu'il avait prit la sage décision d'arrêter.

- Et puis je suis sûr que tu peux jouer en équipe. Il suffit juste que tu évites de rembarrer tout le monde d'un air sadique.

Sirius toussa légèrement et fut soulagé lorsque Forsberg changea de sujet. Parler de sa personnalité équivalait à être sur des terrains de sables mouvants.

"Alors tu l'as gagné ton paris ?"

Le jeune homme haussa un sourcil étonné : comment ça son pari ? Où est-ce qu'elle avait été mettre son nez pour savoir qu'il avait fait un pari hein ? Elle l'espionnait ou quoi ? Sirius eut froid dans le dos. Bon, Forsberg pouvait se montrer pas trop désagréable des fois (comme au moment présent) mais si elle l'espionnait vraiment ... ça craignait.

- De quel pari tu parles ?

Elle le regarda avec son habituel sourire sadique

"Sirius me prend pas pour une cruche, quand tuvois quelqu'un dans une salle de trophée au milieu de la nuit avec une vitrine vide derrière, c'est presque obligé que ce soit un pari. Alors ?

Il la regardait estomaqué, elle rigolait devant sa mine déconfite

"Sirius me prend pas pour une cruche, quand tuvois quelqu'un dans une salle de trophée au milieu de la nuit avec une vitrine vide derrière, c'est presque obligé que ce soit un pari. Alors ?

Durant quelques secondes, le Gryffondor regarda la jeune fille avec surprise et un peu d'admiration tout de même. Wow, elle était bien observatrice celle-là ! Bien plus qu'il ne l'aurait imaginer pour une fille se désintéressant de tout le monde. Mais bon, les surprises avaient parfois du bon.

- Très observatrice Forsberg, je te félicite !

Sirius étira ses lèvres en un sourire. Non, là, il était soufflé. Les filles lui faisaient rarement le coup mais c'était toujours impressionnant de les voir dire des trucs pareils. Des cris retentirent sur le terrain et le jeune homme vit avec effroi une silhouette tomber de son balai et foncer à tout vitesse vers le sol. Mince, il ne voyait même pas de qui il s'agissait !

Heureusement, trois joueurs foncèrent vers celui qui tombait et réussirent à le rattraper juste à temps. Le Gryffondor respira un peu mieux. Une chute d'aussi haut aurait fait de gros dégâts ! Et pour le moment, ce n'était pas exactement l'heure d'en avoir, les matchs de Quidditch avançant à grandes enjambées.

Soulagé, Sirius se rassit sur le banc. Ah, il devait répondre à une question ? Il ne savait plus. Enfin, Forsberg allait sans doute répéter si elle voulait absolument une réponse.

Elle regarda l'homme qui avait faillit tomber au sol. Elle se mit à rire sans savoir pourquoi. Peut être parce que elle avait réussie a avoir le respect de Sirius Black. Elle se reprit arrêtant de rire et redevenant froide.

Elle se tourna vers lui avec son habituelle sourire sadique. Elle entendit un Gloups qui provenait de Sirius.

"Alors t'a pas répondu. T'a gagné ton pari ?"

Il hésita à répondre.

"Tu sais quoi Je suit sure que c'était avec un Septième année Serpentard."

"Alors t'a pas répondu. T'a gagné ton pari ?"

Mais c'était pas vrai, c'est quoi ces filles qui veulent absolument tout savoir sur ce qu'il faisait hein ? Avec qui il faisait ses paris, avec qui il mangait, ce qu'il portait sur le dos ... elles veulent aussi savoir s'il allait aux toilettes avec quelqu'un pour faire des trucs cochons ou pas ? Quelque peu irrité, Sirius tourna résolument la tête vers le terrain. Mais Forsberg n'avait pas l'intention de le laisser tranquille, puisqu'elle déclara, avec son petit sourire sadique habituel :

"Tu sais quoi Je suit sure que c'était avec un Septième année Serpentard."
- Plantée à moitié Forsberg. C'était bien un septième année mais il est à Gryffondor. Comme quoi, les idiots trainent partout.

Le jeune homme eut un sourire en coin en observant les joueurs évoluer sur le terrain. Puis il jeta un coup d'oeil vers la jeune fille.

- Mon cher Watson, tu commences à comprendre les principes de l'observation mais il te faut déduire un peu plus les choses. Aussi improbable que soit-elle, l'hypothèse qui reste est forcément la bonne !

Inutile de dire que Sirius était un mordu de Sherlock : tombé durant les vacances d'été sur une petite librairie moldue alors qu'il s'était échappé de chez lui durant une journée (pour une fois tranquille), il s'était laissé tenté par un petit livre sur un détective pas comme les autres ... et avait littéralement accroché. Et depuis, il essayait d'acheter tous les livres qu'il trouvait, même si le Gryffondor trouvait que l'auteur ne mettait pas assez d'indices dans ses livres pour que les lecteurs puissent déduire d'eux même la solution de l'énigme.

Piqué au vif, Charlotte se renfrogna. Elle observa les joueurs voler. Elle eu à nouveau son air sadique. Elle prit un air innocent et demanda

"Sirius, on fait une parti ? Je sais il y a ton bras. Mais même avec ça je suis sure que tu me bat."

Ah, la Gryffondor n'avait pas eu l'air d'apprécier car elle se renfrogna et observa en boudant les joueurs voler. Sirius eut un sourire en coin : c'était tellement facile de vexer les filles ! Pourtant, il ne voyait pas en quoi s'être trompé sur un point la faisait devenir aussi grognon. Enfin, c'était bien la première fois qu'il avait une conversation un temps soit peu civilisé avec Forsberg (pas du genre "je te prend sur le fait alors que tu es en train de voler un truc") donc il n'allait pas se plaindre non plus.

Le silence dura quelques instants, le jeune homme en profitant pour étudier les nouvelles techniques d'attaque que l'équipe mettait au point pour le futur match contre les Serpentard. Il n'y avait pas eu particulièrement de remplacement mais on lui avait raconté que le nouveau poursuiveur et l'attrapeur étaient particulièrement teigneux. Ceux de l'équipe de Gryffondor allaient devoir faire gaffe et lui allait devoir s'entrainer un peu plus au poste de batteur.

"Sirius, on fait une parti ? Je sais il y a ton bras. Mais même avec ça je suis sure que tu me bat."

Le concerné tourna la tête et haussa un sourcil : comment ça une partie ? Les matchs se faisaient en général à sept contre sept, pas à un contre un. Mais bon, cela pouvait toujours être une bonne source d'entrainement.
Mais il allait falloir qu'elle joue doucement, Sirius ayant vraiment très mal au bras.

- Tu veux qu'on fasse quoi ? Parce que si c'est arrêter des balles ou des choses du genre, je préfèrerai éviter parce que j'ai vraiment mal ... enfin vraiment mal, j'aimerai éviter de garder un bandage trop longtemps quoi.

Effectivement, l'infirmière lui avait mit un bandage - sachant qu'il allait profiter de la moindre occasion pour faire n'importe quoi - et Sirius l'avait caché sous son uniforme et sous son pull. Et en ce moment présent, il ressentait la douleur dans ses muscles et s'efforçait de bouger le moins possible le bras. Peut être faudrait-il avaler l'une des potions d'anti-douleur que l'infirmière lui avait confié ? Bonne idée mais quand lesdis potions étaient sur la table de chevet ... c'était moyennement efficace.

Elle le regarda avec attention essayant de deviné à quoi il pensait. Au fond il lui fessait penser à Tim, son amie moldu, trop fier pour s'avouer vaincus, il avaient perdu le contacte à la mort de sa mère.

Elle lui prit le bras bandé, pourquoi ? elle ne savait pas comme si elle était obligé de le faire. Elle souleva sa manche et caressa le bandage. Elle souriait doucement comme une petite fille qui caressait les cheveux de sa poupée.

Elle ne savait plus trop ce qu'elle fessait... Elle avait juste besoin d'aide et elle venait juste de s'en rendre compte. Elle avait trop de chose sur les épaules.

Elle lui ouvrit les bras et s'y blottit. Elle attendait un rejets...

Forsberg ne répondit pas. Mais bon, Sirius commençait à s'y habituer, il causait et personne ne lui répondait. Vive les vents quoi. Mais cette fille le déroutait complètement : là, elle était en train de l'observer d'un manière qu'il n'aimait pas particulièrement. Comme si elle essayait de décrypter ses pensées. Mais, à la manière de son idole moldue et détective, Sherlock Holmes, le jeune homme tenta de ne rien laisser transparaître.

Pourtant, lorsque la jeune fille lui prit le bras qui le faisait souffrir, le Gryffondor sursauta un peu. Mais qu'est-ce qu'elle fichait ? Si elle comptait lui faire mal, Sirius allait lui rendre la douleur qu'il allait éprouver à la puissance dix ! Pourtant, Forsberg ne fit rien. Elle se contenta de relever la manche de son uniforme et pull et de caresser le bandage.
Les muscles contractés au départ, le jeune homme se détendit lentement, comprenant qu'elle ne voulait pas lui casser le bras. Mais pourquoi s'obstinait-elle alors à vouloir lui faire des chatouillis hein ?

En plus, elle souriait. Mais pas de manière sadique comme elle avait l'habitude de faire. Un sourire qui paraissait franc. Bon, Sirius ne voyait absolument pas ce que faire des chatouillis sur son bras blessé pouvait amener à sourire franchement mais il ne comprendrait jamais rien aux filles alors il cessa de se poser la question bêtement.

Le Gryffondor s'était presque habitué au contact sur son bras qu'il ne s'attendit absolument pas à ce que Forsberg lui ouvre les bras et se blottisse contre lui. Heeeeein ? Mais c'était quoi ce délire ? Il resta un instant immobile. Très mal à l'aise, ne sachant pas trop quoi faire, il se contenta ensuite de lui tapoter dans le dos maladroitement en demandant :

- Euh ça va ?

Non, si elle faisait un geste pareil, c'est que ça ne devait pas aller. Mais vu son caractère irascible, elle n'allait sans doute pas lui raconter le pourquoi du comment elle s'était blotti dans ses bras.

La jeune fille est en léthargie, ne bougeant plus, sa respiration est presque imperceptible. Elle ressent la même chose que quand elle apprit la mort de sa mère, le vide...

- Euh ça va ?

La voie tremblante et hésitante de Sirius la fit sortir de son semi-coma. Elle se relève brusquement comme piquez au vif, son regard est embué de larmes. Elle sait qu'il doit la prendre pour une folle, mais ce n'est que ce qu'elle est. Elle le regarde perdu. Pourquoi pose-t-il cette question. Bien sur elle doit le gêner. Elle ragea, personne ne veux d'elle, même Gabrielle s'en fous. Elle crèverait personne s'en rendrait compte.

-Non, je euh... Je suis désolé... Je peux partir si je te gène !"

Son ton agressif lui permet juste de cachée sa douleurs, c'est juste son masque, sa barrière, carapace, qui la protège de l'extérieur. Au fond elle aimerai qu'il dise Non reste, mais elle sait qu'il l'enverra boulé et qu'il la traitera de folle, comme les autre qui on pu entrevoir le derrière de sa muraille.

Ah, il y a des trucs à ne pas dire aux filles. Bien que "euh ça va ?" n'ai absolument aucune connotation perverse, idiote ou machiste. Mais en tous les cas, peut importe ce que Forsberg ai pu en penser, elle se releva brusquement, comme avec rage. Allons bon !

Sirius retint un soupir exaspéré ainsi qu'une pensée sur les filles et examina sa voisine. Elle avait les larmes aux yeux et semblait perdue. Ouais, suffisamment perdue en tout cas pour lui lancer des vacheries, puis de ses blottir dans ses bras et de se relever de nouveau comme si de rien n'était. Mais il était clair pour le jeune homme qu'elle avait de gros soucis et qu'ils n'étaient non sans rapport avec le comportement qu'elle adoptait avec tout le monde.

-Non, je euh... Je suis désolé... Je peux partir si je te gène !"

Encore un ton agressif. Mais ce n'était pas de sa faute pourtant si elle avait voulu un câlin de sa part ! Sirius, irrité, ne répondit rien et fixa résolument son attention sur le terrain. Non mais Forsberg se prenait pour qui là ? Il n'était pas le guignol ou le confident de service, merlin ! Et ça, de nombreuses personnes avaient tendance à l'oublier.

Il laissa passer ainsi quelques instants, le temps de se calmer un peu puis répliqua :

- Si tu restes uniquement pour me balancer des vacheries sur un ton agressif, pars ! Sinon, cela ne me gêne pas que tu restes.

Et si jamais elle lui racontait tout ce qu'elle avait sur le cœur, c'était à ses risques et périls : Sirius avait vu de nombreuses fois des gens qui s'étaient confiés à lui et puis soudain, alors qu'ils s'entendaient très bien, il avait vu la personne lui tourner le dos aux profit d'autres gens. Ils avaient certainement honte d'avoir parler de leurs problèmes et tentaient de fuir celui à qui il s'était confié.

Elle eut mal comme d'habitude la douleur ne la quittait plus. Elle le regarda sévères. Il a toujours sut où appuyer sans s'en rendre compte. Elle pleurait toujours. Elle s'agrippa les cheveux et respira. Les larmes avez quitté ses yeux. Elle ne ressentait plus rien.

"-Tu veux que je te raconte ma vie ? Hein au moins avoue le."

Sa voie était douce, simple et triste. Elle le regardait sans haine. Elle était juste vidée, plus rien ne pouvais l'atteindre.

"Tu veux te dire qu'il y a pire que toi, ou simplement arriver à ton quotta de sadisme de la journée ? "

Elle avait perdu son masque, il avait brisé ses barrière. Comment ? elle ne savait pas. Peut être c'était juste parce qu'elle excédait.

Mais c'est qu'elle pleurait Forsberg maintenant ! Le Quidditch complètement oublié maintenant, Sirius se concentra sur la jeune fille. Mais c'est qu'elles se vexaient vite les nanas ! Bon d'accord, il n'était jamais tombé dans ce genre de situation non plus. Lorsqu'il draguait, les filles rigolaient. C'était après, lors de la rupture que là, elles rigolaient beaucoup moins mais le jeune homme n'en avait plus rien à faire.

Il avait l'impression d'entendre la mère de Kreattur derrière lui, toujours là pour le prévenir de ce qu'il fallait et pas faire. "Quoi vous faire, quoi vous faire ! Maintenant, Mère très en colère !" avait-elle coutume de dire lorsqu'il faisait une bêtise. Elle l'avait toujours fait bien rigolé. Jusqu'au jour où l'elfe avait trébuché dans le salon et avait renversé tout le plateau des petits fours et des tasses de thé brûlantes sur le canapé favori de Mme Black. Trente secondes plus tard, c'était sa tête coupé qui avait rejoint le sol puis un bout de bois accroché dans l'escalier.

Soudain, Forsberg s'arrêta de pleurer, même si Sirius voyait qu'elle était au bord des larmes.

"-Tu veux que je te raconte ma vie ? Hein au moins avoue le."

Mais il s'en fichait de sa vie comme de sa première socquette ! C'est juste que cela ne l'emballait pas de passer tout le reste de la partie de Quidditch à côté d'une fille qui n'arrêtait pas de pleurnicher. Bien que ça soit bizarre pour la fille en question.

"Tu veux te dire qu'il y a pire que toi, ou simplement arriver à ton quotta de sadisme de la journée ? "
- Là, tu inventes totalement Forsberg. Que tu me racontes ta vie ou pas, c'est toi qui choisis. Je vais pas m'amuser à t'influencer vu dans quel état tu es. Quand à mon quotta de sadisme dans la journée, c'est quoi cette blague ?

Franchement, Sirius n'était pas sadique, il était juste libre de faire ce qu'il voulait. Y comprit de blesser les gens ou non, de sortir avec eux ou non, etc ...

Elle attendait simplement qu'il réponde ses souvenir arrivait comme des flash. Son père dans la cuisine essayant d'effacé en vain les traces laissées par la coke qu'il avait ingéré. Elle le regardant, s'approchant pour le faire. L'homme l'envoyant un regard méprisant, lui agrippant les cheveux pour lui collé le visage sur les traces en lui hurlant de nettoyer.

Autre flash, elle sur une moto criant "Maman regarde je conduit une Harley Davison" et son père souriant, sa mère heureuse. Elle devait avoir 3 ou 4 ans. Sa famille n'est pas encore brisée.

- Là, tu inventes totalement Forsberg. Que tu me racontes ta vie ou pas, c'est toi qui choisis. Je vais pas m'amuser à t'influencer vu dans quel état tu es. Quand à mon quotta de sadisme dans la journée, c'est quoi cette blague ?

Ça y est, il l'avait envoyer bouler. Elle comprit, pour lui elle était qu'une gosse pleurnicheuse. Comment il voulait qu'elle soit sympathique si il lui balançais des trucs pareille à la gueule ? Puis d'un coup elle rigola, elle reprit son masque d'indifférence et le regarda dans les yeux.

"- Sirius tu n'a rien comprit, rien. Je te pensait que t'était malin. Bon bref tu n'a rien vu rien entendu. C'est claire ?"

Il ne répondait pas.

-"Parfait. "

Elle appela l'un des batteurs, elle lui fit du charme pour qu'il lui prête son balais après lui avoir dit qu'elle lui rendrait demain, elle montât dessus, s'envolant plus haut et disparut da,s les nuage.

"- Sirius tu n'a rien comprit, rien. Je te pensait que t'était malin. Bon bref tu n'a rien vu rien entendu. C'est claire ?"

Comme s'il était calibré pour comprendre tous les trucs de filles ! Ca, la gente féminine n'avait pas l'air de le comprendre et Forsberg venait de le démonter une fois de plus parfaitement
Sans répondre, il la regarda s'énerver toute seule puis appeler un batteur et lui réquisitionner son balai. Celui-ci, un sourire béat sur le visage, lui fit un petit signe d'au revoir et redescendit par les escaliers en ne faisant pas attention où il marchait. Le Gryffondor avait espéré un peu de tranquillité après cet échange plus que mouvementé (comment voulez-vous nommer une discussion où la fille successivement s'énerve contre vous, se blotti contre vous puis s'énerve de nouveau ?) mais apparemment, personne n'avait eu cette bonne idée.

En effet, Remus venait de débarquer dans les gradins. Bon, cela ne gênait pas du tout Sirius qui adorait converser avec un de ses meilleurs amis mais si c'était pour se faire réprimander, il préférait s'en aller tout de suite ! Le jeune homme s'assit à côté de lui en déclarant :

- Tu pers de ton charme, mon cher Patmol. Quand elles en sont à s'enfuir sur des balais...
- Tu ne sais pas à quel point, soupira le Gryffondor en souriant en retour. Mais bon, Forsberg est spéciale : elle s'est énervée contre moi, puis cherchait à se faire câliner avant de se ré-énerver contre moi ! Il y a de quoi en perdre son latin !

Il tenta de s'étirer, les membres engourdis mais renonça lorsqu'une douleur fulgurante lui traversa le bras. Se retenant de grimacer, Sirius reposa doucement son bras contre lui et observa une fois de plus les joueurs évoluer dans le ciel. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour pouvoir les rejoindre ! Mais bon, être en compagnie de Lunard n'était pas plus mal non plus.

- Alors, pour une fois tu n'es pas à la bibliothèque ? Ça fait du bien de te voir sans poussière autour de toi.