Wilhemina Blaine
Messages : 88 Date d'inscription : 11/04/2010 Age : 34 Localisation : Là où personne ne s'y attend
| Sujet: La différence peut être une force ou un handicap [libre] Lun 19 Avr - 10:51 | |
| Dans la salle commune, l'ambiance était studieuse et silencieuse. Nous avions beau être une vingtaine, pas un bruit ne filtrait. On aurait entendu les mouches volées si jamais il y en avait eut. J'avais terminé mon devoir d'enchantement, et n'avais plus rien à faire, mais je n'osais pas me lever pour ne pas déranger mes camarades. Etant une grande maladroite, je risquais encore de faire tomber quelque chose qui ferait un bruit d'enfer. Pourtant, l'ennui me pesait énormément, et, au bout de dix minutes, n'y tenant plus, je commençais à, discrètement, ranger mes affaires. Pourtant, le prévisible arriva: l'une de mes bouteilles d'encre m'échappa et roula sur la table. Je tendis le bras pour la rattraper in extremis, mais elle m'échappa et se fracassa sur le parquet dans un bruit de verre brisé pas vraiment discret. Des têtes surprises et agacées se tournèrent vers moi. Je levais les yeux au ciel, avant de les fermer et inspirer un grand coup. Reste calme Will, ce n'est rien tu t'es juste mis la honte, encore... Rouvrant les yeux, je marmonnais un vague:
-Désolée...
Avant de prendre ma baguette, réparer la bouteille, désormais vide et de nettoyer les taches d'encres. Je pris mon sac, et montait dans le dortoir, pour le déposer. J'y laissais également ma robe de sorcière, et, prenant un roman, Mélusine, fée de l'eau, écrit par Mavilda Prescott, je redescendis dans l'intention d'aller lire dans le parc. Il ne faisait pas froid, aussi, ne me changeai-je pas. Mon uniforme me suffirait. Je redescendis sur la pointe des pieds, mais pas assez pour éviter les regards courroucé de ceux que j'avais déjà dérangé quelques minutes auparavant. Je sortis de la salle commune. Les couloirs aussi étaient déserts. Tout le monde travaillais, les examens approchants, ou alors se trouvait dans le parc, à profiter du beau temps.
Personne jusqu'au hall, où quelques élèves allaient et venaient. Un coup d'oeil à ma montre, il reste une bonne heure avant le diner. J'ai tout mon temps. Le soleil printanier sur mon visage me fit un bien fou. Je pris une grande inspiration. Comment croire que tout pouvais aller mal avec une journée pareil? Contournant l'école, je me décidais pour m'assoir au soleil, au pied d'un arbre, et repris ma lecture là où je l'avais arrêtée. | |
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